Bonjour,
Y-a-t-il la lettre grec sigma minuscule dans Finale ?
prométhée
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Lettre grecque sigma minuscule Le sujet est résolu
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Re: Lettre grecque sigma minuscule
Bonjour !
Pour mettre où ?
Finale n'utilise pas l'encodage Unicode.
Par contre, ça marche, sur ce forum : Σωκράτης οὐκ ἔπινεν εἰ μὴ διψῴη.
Donc il faut utiliser une police spéciale. La police Symbol ?
Pour mettre où ?
Finale n'utilise pas l'encodage Unicode.
Par contre, ça marche, sur ce forum : Σωκράτης οὐκ ἔπινεν εἰ μὴ διψῴη.
Donc il faut utiliser une police spéciale. La police Symbol ?
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Re: Lettre grecque sigma minuscule
Merci ,ça marche
prométhée
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Re: Lettre grecque sigma minuscule
Avec l'outil Expression j'ai écrit "s" puis Police symbol et le s s'est transformé en sigma minuscule
prométhée
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Re: Lettre grecque sigma minuscule
Bonjour,
A propos de caractères grecs (ou autres) :
Au début des ordinateurs, les caractères étaient notés sur un octet (= 8 bits), ce qui laisse la possibilité théorique de coder 2 puissance 8 = 256 caractères. On y a mis les chiffres, les lettres majuscules et minuscules, des caractères de ponctuation, les lettres européennes avec signes diacritiques (accents, cédille...) + 32 caractères dits de contrôle. Et les 256 caractères possibles ont été utilisés. Exemple : la police "System", celle de... Windows 3 !
Tout de suite on a voulu ajouter les caractères grecs pour les documentations de mathématiques. Mais toutes les places étaient prises. On s'est dit : qu'à cela ne tienne, faisons une police différente, et nommons-là Symbol :
Inconvénient : l'ordre des lettres est l'ordre latin, et on fait correspondre des lettres selon l'apparence (w = oméga ; y = psi) et non pas selon la valeur, pour le reste on bouche les trous (c = khi ; j = phi...) et il faut faire V majuscule pour avoir le sigma minuscule terminal. Bref, impossible d'écrire du vrai grec, ancien ou moderne. Pour pallier ceci, on crée de nouvelles polices avec cette particularité : les accents et autres signes diacritiques ne prennent pas de place, un peu comme notre accent circonflexe sur une machine à écrire. Et il faut quelquefois 4 caractères, dont 3 qui ne font pas bouger le chariot, pour rendre une seule voyelle. Ensuite, allez trier ça, sachant que chaque police a sa méthode de coder les caractères.
Note : Finale en est toujours à ce stade, ils n'ont pas franchi l'étape Unicode, que je vais essayer de vous décrire succinctement.
On a donc inventé l'Unicode avec ce principe : 2 octets pour un caractère = 65536 caractères possibles, en essayant de caser tous les caractères du monde. Voici un exemple de caractères grecs, tout en restant dans la police "Times New Roman" :
Avantage : chaque caractère a un code unique (d'où le nom) qui ne dépend pas de la police — ce qui ne veut pas dire que toutes les polices ont les 65536 caractères !
C'est en utilisant cette table de caractères fournie par Windows que j'ai entré la phrase sibylline d'au-dessus, qui disait que Socrate n'était pas un boit-sans-soif (traduction libre). Mais c'est pas pratique. Aussi il existe des logiciels pour coder directement en Unicode à partir du clavier.
Note. Cet article est loin d'être exhaustif, il y a d'autre manières de coder en Unicode, et ils parlent maintenant de 4 octets par caractère pour avoir 4.294.967.296 possibilités !
A propos de caractères grecs (ou autres) :
Au début des ordinateurs, les caractères étaient notés sur un octet (= 8 bits), ce qui laisse la possibilité théorique de coder 2 puissance 8 = 256 caractères. On y a mis les chiffres, les lettres majuscules et minuscules, des caractères de ponctuation, les lettres européennes avec signes diacritiques (accents, cédille...) + 32 caractères dits de contrôle. Et les 256 caractères possibles ont été utilisés. Exemple : la police "System", celle de... Windows 3 !
Tout de suite on a voulu ajouter les caractères grecs pour les documentations de mathématiques. Mais toutes les places étaient prises. On s'est dit : qu'à cela ne tienne, faisons une police différente, et nommons-là Symbol :
Inconvénient : l'ordre des lettres est l'ordre latin, et on fait correspondre des lettres selon l'apparence (w = oméga ; y = psi) et non pas selon la valeur, pour le reste on bouche les trous (c = khi ; j = phi...) et il faut faire V majuscule pour avoir le sigma minuscule terminal. Bref, impossible d'écrire du vrai grec, ancien ou moderne. Pour pallier ceci, on crée de nouvelles polices avec cette particularité : les accents et autres signes diacritiques ne prennent pas de place, un peu comme notre accent circonflexe sur une machine à écrire. Et il faut quelquefois 4 caractères, dont 3 qui ne font pas bouger le chariot, pour rendre une seule voyelle. Ensuite, allez trier ça, sachant que chaque police a sa méthode de coder les caractères.
Note : Finale en est toujours à ce stade, ils n'ont pas franchi l'étape Unicode, que je vais essayer de vous décrire succinctement.
On a donc inventé l'Unicode avec ce principe : 2 octets pour un caractère = 65536 caractères possibles, en essayant de caser tous les caractères du monde. Voici un exemple de caractères grecs, tout en restant dans la police "Times New Roman" :
Avantage : chaque caractère a un code unique (d'où le nom) qui ne dépend pas de la police — ce qui ne veut pas dire que toutes les polices ont les 65536 caractères !
C'est en utilisant cette table de caractères fournie par Windows que j'ai entré la phrase sibylline d'au-dessus, qui disait que Socrate n'était pas un boit-sans-soif (traduction libre). Mais c'est pas pratique. Aussi il existe des logiciels pour coder directement en Unicode à partir du clavier.
Note. Cet article est loin d'être exhaustif, il y a d'autre manières de coder en Unicode, et ils parlent maintenant de 4 octets par caractère pour avoir 4.294.967.296 possibilités !